D’une superficie de 755 km², le parc national du Kilimandjaro englobe cet ancien volcan, point culminant de toute l’Afrique et découvert le 27 avril 1848 par l’allemand Johannes Rebmann. Il écrit dans son rapport : « Vers 10 heures, je vis quelque chose de remarquablement blanc au sommet d’une haute montagne et crus d’abord qu’il s’agissait de nuages, mais mon guide me dit que c’était du froid, alors je reconnus avec délice cette vieille compagne des Européens qu’on appelle la neige. »
Atteindre le sommet du Kilimandjaro reste une performance sportive même si elle n’implique aucune escalade particulière. Toute personne en bonne condition physique peut faire une randonnée au Kilimandjaro et parvenir au sommet à condition de prendre le temps de s’acclimater à l’altitude car le sommet culmine quand même à 5 895m. L’idéal est de prévoir un minimum de cinq nuits sur place (hôtel puis refuges dans le parc). Cela vous permettra aussi de prendre le temps de découvrir les différents étages de végétation qui font toute la richesse naturelle du volcan (forêt tropicale, séneçons géants et lobélies…).
Six chemins différents permettent d’atteindre le toit de l’Afrique avec des variantes plus ou moins longues. La meilleure saison pour entreprendre l’ascension du Kilimandjaro va de décembre à février lorsque le ciel et dégagé et les températures plus clémentes. Pour ceux que le froid ne rebute pas, juillet, août et septembre sont aussi des mois favorables. L’ascension du Kilimandjaro peut se prolonger par un safari en Tanzanie ou un séjour à Zanzibar pour profiter de ses plages.