Depuis juin 2019, la Tanzanie interdit les sacs en polyéthylène à usage unique de son territoire. C’est dans le cadre de la lutte contre la pollution des déchets non biodégradables que la Tanzanie a décidé de s’engager aux côtés des 60 pays qui interdisent et taxent actuellement les sacs en plastique. Afin de garantir la protection de la faune et de la flore, merci de ne pas emmener dans vos bagages des sacs poubelles et autres sacs plastique car ils pourront être confisqués par les douanes et faire l’objet d’une amende.
Sur place, nous avons décidé de ne plus fournir de bouteilles d’eau individuelles à bord de nos 4×4 lors des safaris. En lieu et place, nos véhicules seront équipés d’une bonbonne de 20 litres réutilisable auprès de laquelle vous pourrez remplir vos gourdes. Ce n’est pas un geste anodin car, en safari, 6 personnes consomment près de 10 l par jour, soit 10 bouteilles. A la fin d’un safari de 8 jours cela fait près de 100 bouteilles, à multiplier par les milliers de personnes qui font un safari chaque année.
L’Afrique, mais aussi les océans, est en train d’être submergée par une vague de bouteilles plastiques sans précédent. Sur les 10 tonnes de plastique produites chaque seconde dans le monde, 1 tonne finit dans les océans. En Afrique, la situation devient elle aussi préoccupante depuis que la Chine refuse de recycler le plastique des autres pays. Depuis, les bouteilles d’eau forment d’incroyables montagnes dont personne ne sait que faire. Plusieurs ONG paient en effet des ramasseurs afin que ces bouteilles ne finissent dans la nature, un budget remboursé par la vente du plastique à des usines de recyclage. Puisqu’il n’y a plus de débouchés, il y a fort à craindre que ce modèle économique ne s’effondre et que plus personne ne collecte ces bouteilles qui mettent des siècles à se décomposer dans la nature.Ce n’est pas innocent car en safari, 6 personnes consomment près de 10 l par jour, soit 10 bouteilles. A la fin d’un safari de 8 jours cela fait près de 100 bouteilles, à multiplier par les milliers de personnes qui font un safari chaque année. Avec ce geste simple, nous avançons vers notre objectif de zéro déchet !